Nouvelle enseignante depuis cette année scolaire 2020/2021, Élodie Bransolle assure les cours d’infographie et de CMS aux étudiants du Master 2 Communication et Culture Numérique de l’Université Toulouse 3 Paul Sabatier. Rencontre avec cette intervenante passionnée.
Bonjour ! Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Élodie Bransolle. Je suis responsable communication au sein de l’agence audiovisuelle PRODIGIMA FILMS, qui travaille pour des gros clients comme le CNES, Airbus, l’Université Toulouse 1 Capitole ou encore l’Université Toulouse 3 Paul Sabatier. À côté de ça, je donne des cours au Master 2 Communication et Culture Numérique et j’ai une auto-entreprise de bijoux qui s’appelle AMINIMA.
Quel est votre parcours scolaire et professionnel ?
J’ai commencé par une Licence d’Arts Plastiques à l’Université Rennes 2. J’ai enchaîné sur un Master 1 Création et Management Multimédia, où j’ai plus appréhendé tout ce qui touchait au code et au site internet. C’était un petit peu trop artistique pour moi et je me suis tournée vers le Master 2 Communication et Culture Numérique à l’Université Paul Sabatier. Ça a été la révélation pour moi car je travaillais souvent en tant qu’animatrice commerciale ou vendeuse-conseil en parallèle des études. Je souhaitais mêler le côté artistique avec le commercial et la communication me semblait être à mi-chemin entre les deux. J’ai donc complété la partie graphique, acquise lors de ma Licence, par la communication avec le Master Communication et Culture Numérique.
Vous êtes une ancienne du Master 2 Communication et Culture Numérique, quel souvenir gardez-vous de ce Master ?
De très bons souvenirs. C’est la première fois dans mes études où l’on a fait intervenir des professionnels et j’ai trouvé ça super. Sylvie Bourdin est une responsable de Master géniale et l’ensemble des professeurs était super. C’était la meilleure année post-bac que j’ai faite.
Une citation qui vous inspire ?
Je dirais celle que j’ai mise sur mon mémoire de Master : “Labor omnia vincit improbus”, qui signifie “Un dur labeur vient à bout de tout”. On n’a rien sans rien, il faut travailler !
Vous enseignez deux matières dans cette formation : l’infographie et le CMS. Pouvez-vous nous présenter ces deux cours ?
Le cours d’infographie se décompose en deux parties :
- Prise en main d’Illustrator
C’est un logiciel de la suite Adobe, qui est très utile pour l’environnement professionnel. Même si on n’est pas graphiste, on a besoin d’avoir certaines connaissances et compétences pour subvenir aux besoins de l’entreprise.
- Mise en valeur d’informations via l’infographie
Récupérer des informations à l’aide de sites web et organiser ces dernières pour les rendre plus agréables à regarder et susciter l’intérêt.
Le cours de CMS montre aux étudiants comment réaliser un site internet sur WordPress. Qu’est-ce qu’un hébergeur ? Qu’est-ce qu’un nom de domaine ? On y apprend les bases, et derrière, les élèves ont tous les éléments pour créer le leur.
Qu’est-ce qui vous a donné envie d’intervenir en tant que professionnelle dans la formation ?
J’en discutais très souvent avec mes parents et je me suis dit que ça me plairait d’intervenir à la fac et de parler de mon métier. Sylvie Bourdin a posté une annonce sur LinkedIn. À l’origine, elle cherchait quelqu’un pour reprendre les cours de WordPress. J’y ai répondu en lui disant que c’était un outil que j’utilisais tous les jours et ça s’est fait un peu comme ça. Elle m’a également parlé d’infographie et je lui ai aussi appris que j’en faisais régulièrement. On va dire que c’était le hasard car ce n’était pas vraiment prévu mais je suis très contente de cette première année d’enseignement.
Qu’est-ce que vous aimez le plus dans vos interventions ?
L’interaction avec les étudiants ! J’aime bien quand ils me posent plein de petites questions, qu’ils sèchent et que ça fasse un déclic chez eux. J’aime leur rendre la matière plus abordable. Je ne veux pas leur imposer du contenu brut mais je préfère davantage échanger avec eux et essayer de répondre à leurs attentes.
Avez-vous des conseils à donner pour les futurs candidats au Master 2 Communication et Culture Numérique ?
Mon conseil serait de rester soi-même. Il ne faut pas faire des candidatures “bateaux” mais il faut montrer sa personnalité et son projet professionnel, même si je peux comprendre que l’on puisse ne pas en avoir un en 4ème année d’études. Il faut mettre en avant qui on est et se démarquer. C’est bien d’avoir plusieurs cordes à son arc et prouver qu’on a de l’intérêt à apprendre d’autres choses. Pour celles et ceux qui veulent faire de l’alternance, venir avec une entreprise qui peut vous embaucher peut être un plus !
