Choisir son master en communication, filière privée ou publique ?

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Trente-quatre, c’est le nombre d’écoles privées spécialisées dans la communication en France. Trente-quatre, c’est assez pour rendre élitiste un secteur d’activité. Trente-quatre. Aujourd’hui, des filières en communication existent dans l’enseignement public ouvrant ainsi les portes à de futurs étudiants. À Toulouse, des cursus post-bac dans le domaine de la communication sont désormais disponibles, par le biais des facultés. Mais alors, comment choisir son master en communication ? Top 5 des avantages de l’enseignement public en communication numérique face aux écoles privées.

source : Unsplash

1. Un atout non négligeable pour choisir son master : des études à moindre coût

Allier l’école avec le coût financier que cela implique, les frais pour se nourrir et les sorties est impossible. Aujourd’hui je suis dans une situation de pauvreté.

 Elodie étudiante en école de communication

Ce n’est pas une illusion, faire des études supérieures à un coût. Ainsi, malgré l’égalité des chances prônée depuis des années par le secteur de l’éducation, une injustice demeure : le financement des études supérieures. En moyenne, le coût des écoles de communication environne les 8 000 euros par an. Le calcul est simple mais difficile à confesser. Pour un master 2 en communication (soit 5 ans d’études), il faudra débourser environ 40 000 euros sans compter le logement, l’alimentation et les frais annexes.

Face à ces calculs, l’enseignement secondaire public rend accessible certaines filières. Cependant, les études dispensées par les facultés ne sont pas gratuites. En effet, intégrer un établissement public permet de réduire les coûts, avec des frais de scolarité avoisinant les 243 euros pour un master. À cela s’ajoute, la bourse d’étude basée sur des critères sociaux, elle permet aux étudiants du secteur public d’acquérir une sorte d’autonomie financière. La question du coût des études est donc à prendre en compte et à ne pas négliger lors des recherches d’orientations. Combien est-il possible pour vous d’investir dans les études ?

2. Entre théorie et pratique : un enseignement aux multiples facettes

Nous n’allons pas vous mentir, la faculté reste construite sur une base d’enseignement théorique. Mais comme des inséparables, ces derniers apportent un cadre et instruisent des références tandis que les cours pratiques permettent de s’exercer et d’appliquer des notions.

Prenons en exemple le master 2 culture numérique présent à l’IUT Paul Sabatier de Toulouse. Avec une répartition égalitaire entre les cours théoriques et les cours de pratique, l’apprentissage est voulu complet et cohérent. Chaque cours théorique n’implique pas forcément un amphithéâtre et d’impressionnantes prises de notes. La théorie apparaît comme un socle pour mieux saisir les enjeux et la dynamique du monde numérique actuel.

Par opposition, les écoles privées prônent un système éducatif reposant, presque dans sa totalité, sur de la pratique. Outre le manque de référence, qui est possiblement existant, cette méthode d’enseignement reste cependant efficace. Ainsi, encore une fois, il faut se poser une bonne question : ai-je acquis assez de référence théorique pour devenir un as de la pratique ?

3. La modernité de la formation : l’alternance

Source : Youtube vidéo du Ministère du travail

Acquérir de l’expérience en niveau master semble incontournable. L’univers de la communication numérique étant en pleine expansion, il apparaît ainsi primordial de se former rapidement un curriculum singulier pour se différencier. Le mot magique à cela : l’alternance. Rimant avec professionnalisation et favorisant l’insertion dans le monde de l’emploi, l’alternance est accessible en master 2 culture numérique. Avec une fréquence de 2 semaines de cours puis de 2 semaines en entreprises. La théorie et la pratique s’allient ainsi pour créer des experts en communication. 

Bien évidemment, les écoles privées proposent depuis de nombreuses années des formations en alternance. Allant d’une fréquence d’une journée de cours par semaine puis de 4 jours en entreprise. Le rythme peut sembler intense !

Souvent pilier dans la décision, il semble important de se poser la bonne question : quelle fréquence me conviendrait le mieux pour l’alternance ?

4. L’élitisme dans les études supérieures

Source : capture d’écran dictionnaire Larousse

Il y a plusieurs termes qui rendent les études en communication élitiste, mais pour vulgariser cela, nous pouvons les refléter en 2 mots : concours, prix. L’élitisme des études existe et nous ne pouvons pas le nier. Arriver en master symbolise une réussite scolaire qui s’apparente à une forme d’élitisme. La question ici, c’est de se demander comment entrer dans les cursus masters ?  

Le master 2 culture numérique au sein de l’IUT Paul Sabatier, dispose d’une vingtaine de places, les sélections sont donc complexes et le recrutement reste entièrement basé sur les notes obtenues et la motivation. L’élitisme se conjugue ainsi au terme mérite.

5. Bousculement des idées reçues 

Le numérique à un coût. Entre la nécessité de posséder un ordinateur, d’avoir la suite Adobe et de disposer des derniers logiciels tendances, les frais associés peuvent être conséquents. 

Ainsi, dans le master 2 culture numérique de l’IUT, un ordinateur portable est remis à chaque étudiant en début d’année pour faire face à cette nécessité. De plus, le paiement de la suite Adobe dans sa globalité ainsi que de certains logiciels professionnels comme le pack Microsoft 365 sont aussi offerts dans ce cursus. Il faut donc se questionner sur les besoins et les investissements possibles pour cette dernière année d’étude. Avez-vous les ressources matérielles nécessaires ?

Source : Unsplash

C’est donc une pluralité de questions qui doivent se poser avant de candidater au master 2 culture numérique. Cependant, lorsque l’on fait tomber les idées reçues autour de l’enseignement dans un établissement public, de nombreux avantages peuvent apparaître. Ainsi, chaque point exprimé, dans cet article, est ponctué d’une question (signifié en gras) nous vous conseillons de répondre à toutes ces interrogations pour faire votre choix entre école privée ou filière publique. Ainsi, si les études dans un établissement public vous tente, alors, on vous attend.